L’objectif ultime de Meta en VR est de créer un casque confortable et compact avec un rendu visuel “indiscernable de la réalité”. La société a révélé ses derniers prototypes de casque VR qui, selon elle, représentent des étapes vers cet objectif. Et c’est donc le retour du varifocal dans la communication de Meta avec Holocake 2.

Au sein de la division Reality Labs Research de Meta, la société utilise le terme “test de Turing visuel” pour représenter le gap qui doit être atteint afin de convaincre votre système visuel que ce qui se trouve à l’intérieur du casque est réellement réel. Ce concept est similaire à celui qui désigne le point auquel un humain ne peut plus faire la différence entre un Humain et une IA. On a également retrouver dès le début de la VR, la même façon de penser avec ce que Valve a appelé la Présence. Un palier de divers objectifs à atteindre pour être pleinement plongé dans le monde virtuel à en oublier le réel.
MM. Zuckerberg et Abrash ont exposé ce qu’ils considèrent comme quatre défis visuels majeurs que les casques VR doivent relever afin de passer le test de Turing visuel
- La capacité de faire la mise au point sur des profondeurs arbitraires de la scène virtuelle. (le varifocal)
- La disparition de toute forme de distorsion et d’artefacts ou de problème de séparation des couleurs et autre godray.
- Une résolution de l’écran suffisante pour atteindre ou dépasser la capacité de l’œil humain.
- Une gamme dynamique élevée de couleur HDR
Meta a donc fabriqué un prototype appelé “Mirror Lake” pour montrer “presque toutes les technologies visuelles avancées que la firme a conçu au fil des sept dernières années”. Le top de ce qu’ont apporté les millions de dollars investis jusque là, et le tout dans un casque compact.
Mirror Lake “montre à quoi pourrait ressembler un système d’affichage Next Gen“.
Le varifocal refait donc enfin surface chez Meta.
Lors de sa conférence F8 en 2018, Facebook a présenté un prototype de casque appelé Half Dome. Celui-ci intégrait un suivi oculaire pour déplacer mécaniquement les écrans vers l’avant ou l’arrière afin d’ajuster la mise au point.
Dans les casque VR actuels, chaque œil reçoit une image distincte, mais les images sont focalisées à une distance fixe. Vos yeux convergent ou divergent vers l’objet virtuel que vous regardez, mais ne peuvent pas se concentrer correctement et s’adapter à cette distance. C’est en réalité anti-naturel pour l’œil, et peut provoquer de la fatigue oculaire.
C’est là où le varifocal entre en jeu et permet de rendre l’expérience beaucoup plus naturelle et immersive. Pourquoi ne pas avoir commercialisé cette fonction en 2018 alors ? Outre le coût de la technologie à l’époque, elle n’était tout simplement pas prête. Celle-ci induit des mouvements mécaniques dans le casque qui posent beaucoup de problèmes de fiabilité. D’autre part, il faut également réussir à réduire la taille de tout ça. C’est ainsi que les avancées technologiques dans le domaine ont donné Half Dome 2 et 3, mais ces prototypes n’étaient toujours pas satisfaisants pour Meta.

Holocake 2 : le Varifocal à son maximum ?
Le pliage optique des lentilles Holocake est basé sur la polarisation. Meta a remplacé la lentille incurvée par “une lentille holographique mince et plate”, en s’appuyant sur les recherches qu’ils ont présenté en 2020 avec le Half Dome 3. Pour rappel, au lieu de déplacer l’écran, Half Dome 3 utilise un empilement de couches de lentilles à cristaux liquides. L’application d’une tension à chaque couche de lentille modifie sa distance focale, de sorte que chaque combinaison unique d’activation et de désactivation donne lieu à une distance focale différente. Avec 6 couches, il existe 64 distances de mise au point différentes.
Meta a donc résolu le problème des mouvements mécaniques entre des lentilles risquant de provoquer beaucoup trop de panne. Mais aussi grâce à la structure Pancake des lentilles, le problème de taille du casque. On rappelle que les lentilles Pancake, permettent de réduire la distance qui sépare les lentilles de l’écran ce qui permet donc de réduire la taille du casque VR.

Est-ce enfin prêt pour le consommateur ?
Et bien oui et non, la technologie Pancake a certaines difficultés à proposer un grand champ de vision. Et Meta semble convaincu de pouvoir encore réduire la taille de chaque élément.
D’autre part, les lentilles Holocake ont une limitation importante : elles nécessitent des lasers spécialisés comme source de lumière. Les rétro-éclairages LED ne conviennent pas. Et ces lasers ne sont pas encore disponibles au niveau de performance, de taille et de prix requis pour les produits de consommation.
Salut
Super reportage sur Meta et leur futur casque vr qui seront dans 5/10ans au top des Top avec une image proche de la réalité 👍🏻👍🏻
Aplushhhss 👍🏻👍🏻