Construct VR – The Volumetric Movie est un court métrage d’action disponible sur Steam pour la somme de 2.39 euros. Il vous propose de suivre l’histoire d’un robot de chantier. Celui se retrouve être le témoin d’un meurtre et devra se battre pour sa vie.
Construct VR – The Volumetric Movie est d’abord et avant tout une démo technologique. C’est le tout premier film volumétrique 6DOF qui se veut entièrement immersif. C’est une expérience au format de film nommée « PresenZ ». Elle présente une des avancées technologiques de la narration VR. Cela se fait par le biais de vidéos photoréalistes volumétriques, permises par une compression de données de chez V-Nova.
Dans les faits, Construct VR – The Volumetric Movie vous permet de déplacer votre tête ou votre corps dans le film. Cela permet de voir des éléments qui sont cachés par le décor en se décalant légèrement. Cela permet également de ne pas sentir cet effet bizarre, lorsqu’une vidéo suit vos déplacements. On obtient donc un véritable confort de visionnage comparé à une vidéo VR 360° 3D classique. Mais ce n’est pas sans apporter son lot de contraintes.

Le court-métrage en lui même
Le propos présenté est assez simple, mais plutôt bien mis en scène. Un robot (IA) se rend sur un chantier avec sa famille. Celle-ci attend de son coté pendant que ce dernier va faire son travail. Il tombe malencontreusement sur une scène de crime à l’encontre d’un humain. Repéré par ces IA meurtrières, il devra alors se défendre.
Un combat au corps corps est engagé et les divers robots sur le chantier sont tous de mèche. La chorégraphie engendrée est tout bonnement excellente et aurait même de quoi faire pâlir celle de Matrix 4. Les coups sont biens portés, on ressent les divers impacts et l’utilisation du décor à été étudiée avec brio.
Alors qu’il s’agit d’un film à 360° on a aucun mal à lire l’action. Les angles de caméra sont bien choisis et un effort a été fait pour orienter le regard du spectateur au bon endroit. Les diverses destructions ont également un bon rendu visuel et apporte cette petite touche de panache supplémentaire.

Les défauts qui ternissent le tableau
On peut sans hésiter comprendre pourquoi cette technologie n’a pas eu d’émule. Le fichier engendré fait déjà la bagatelle de 30 gigas. Ce qui est donc plutôt volumineux pour 8 minutes de cinéma, imaginez ça sur un film de 2H. Les mouvements 6 DOF quant à eux restent limités à un petit espace, ce qui ne fait finalement pas une très grande différence pour le spectateur. Mais surtout, on aperçoit sur toutes les textures un brouillard lumineux légèrement scintillant. Sans être dérangeant outre mesure, cela rend tout de même l’image beaucoup moins agréable à regarder. Celle-ci n’étant déjà techniquement pas folle (texture et modélisation).

On sera donc aujourd’hui capable de faire un bien meilleur résultat en temps réel avec un moteur comme Unreal Engine 5. Surtout que la technologie présentée nécessite quoiqu’il arrive une carte graphique de type 1080Ti d’après la fiche Steam.
Si vous êtes fans d’action de type art martiaux et un peu curieux en VR, vous pouvez pourquoi pas tenter l’expérience. Sinon contentez-vous simplement de la démo.
Bon, tout d’abord merci j-d de nous avoir déniché cette expérience technologique.
J’ai tenté le truc car l’idée de se déplacer en 6 dof dans une vidéo moi ça me botte vraiment, mais quelle déception !
Le souci c’est que les environnements ne sont pas réels ni filmés du tout en fait, c’est de la 3d pas très jolie : c’est plat et peu détaillé, du coup ça ne fait pas réaliste du tout on ne voit que des textures et des polygones, comme un rendu de jeu vidéo. Je pense que mon PC aurait presque pu calculer la même scène en temps réel en fait, même en vr.
J’irais jusqu’à dire que les expériences de photogrammétrie dans « the lab » sont largement plus photoréaliste.
Bref, ça va passer par la case remboursement car pour moi ça ne vaut pas les 30go nécessaires ni les deux euros demandés.
Je ne suis pas plus fan que ça de la photogrammétrie non plus. Je trouve que ça a beaucoup trop de défaut technique également.